FAQ LSU

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01. Quels items faut-il retenir dans le LSU ?Imprimer cette page

02. Comment positionner un élève par rapport à plusieurs compétences alors qu’il n’y a qu’une saisie possible par sous-domaine ?

03. Jusqu’à quel degré doit-on individualiser le LSU ?

04.Comment ne pas leurrer les parents sur des compétences non acquises qui ne figureraient pas dans le LSU (dans l’optique d’une orientation par exemple) ?

05. Comment faire apparaître les compétences travaillées en ELCO dans le LSU ?

06. Quand et comment utiliser le niveau de maîtrise « dépassé » ?

07. Où et comment renseigner les compétences travaillées avec le maître E, le cadre « modalités spécifiques » ne le permettant pas ?

08. Quelle alternative pour ne pas utiliser « Partiellement atteint » comme moyenne des positionnements ?

09. Comment tirer parti d’un outil aussi cadrant que le LSU ? Que lui associer afin de dépasser ces limites ?

10. Comment faire figurer les compétences propres aux projets d’écoles et de REP ?

11. Pourquoi est-il préférable de retenir une périodicité trimestrielle pour le LSU ?


Foire aux questions

01. Quels items faut-il retenir dans le LSU ?

Le LSU fait figurer les principales compétences et connaissances travaillées et potentiellement acquises par les élèves d’une classe. Il convient par conséquent de faire un choix parmi les compétences pré-renseignées dans le support numérique, de les modifier lorsqu’elles ne sont pas pertinentes et surtout, de s’appuyer sur les attendus de fin de cycle. Les attendus de fin de cycle peuvent en effet figurer dans le LSU sur plusieurs périodes ou plusieurs années, permettant de rendre très lisible la progression d’un élève.
Dans ce cas, ces attendus de fin de cycle devront être précisés (contexte, situations) ou déclinés (indicateurs de progrès associés).
Exemples :
→ « Pratiquer avec efficacité les formes de discours attendues ». Préciser s’il s’agit de raconter, expliquer, décrire et dans quelles situations ?
→ « Comprendre un texte » : texte lu / entendu, type d’écrit, …

On n’hésitera pas à se référer au document de référence en la matière :
Évaluation socle cycle 2Évaluation socle cycle 3

02. Comment positionner un élève par rapport à plusieurs compétences alors qu’il n’y a qu’une saisie possible par sous-domaine ?

Le LSU est tout d’abord un support de communication à l’attention des familles et des élèves. Il ne faut donc pas lui conférer un caractère exhaustif et vouloir à chaque période y faire figurer toutes les notions abordées.
Le LSU n’est pas un outil de contrôle du travail réalisé par les enseignants !
Il convient donc de limiter le nombre de compétences retenues dans chaque sous-domaine pour pouvoir renvoyer une information la plus précise possible sur leur degré de maîtrise. Des nuances peuvent également être apportées dans la partie textuelle.

03. Jusqu’à quel degré doit-on individualiser le LSU ?

Tout dépend des élèves.
Pour la plupart d’entre eux, une saisie d’items collectifs, communs à toute la classe, sera suffisante.
Pour d’autres, en inclusion, bénéficiant d’un PPRE ou d’un PAP ou qui travaillent exclusivement certains domaines (UPE2A), une individualisation du LSU s’imposera en sélectionnant certaines compétences différentes du groupe.

04. Comment ne pas leurrer les parents sur des compétences non acquises qui ne figureraient pas dans le LSU (dans l’optique d’une orientation par exemple) ?

Durant les deux premières années du cycle et dans le contexte d’une évaluation positive (donc formative), il est le plus souvent souhaitable de ne faire figurer que des compétences qui permettent de renvoyer un premier niveau de réussite aux élèves (partiellement atteint ou atteint). Cette remarque n’est pas valable à l’approche de la fin du cycle où devront progressivement apparaître des attendus « non atteints » pour affiner le profil des élèves et se rapprocher d’une évaluation plus sommative.
Les écarts peuvent également être posés de manière dynamique (dans une perspective de progrès) dans la partie textuelle ou verbalement lors d’un échange avec les parents.

05. Comment faire apparaître les compétences travaillées en ELCO dans le LSU ?

L’enseignement des langues et cultures d’origine (ELCO-EILE) doit faire l’objet d’une évaluation des compétences. Jusqu’à présent, les enseignants d’ELCO remettaient une grille d’évaluation qui était jointe au livret scolaire de l’élève.
Dans le cadre du LSU, il conviendra que l’enseignant ELCO-EILE remette les items et leur évaluation aux enseignants concernés pour que ces derniers puissent saisir les éléments dans le LSU, domaine langue vivante. Les enseignants ELCO-EILE sont informés de cette nouvelle modalité.
Il est tout particulièrement important qu’enfin, les langues d’origine, soient considérées à travers le LSU comme des espaces de compétence et de réussite pour les élèves qui ont la chance de maîtriser plusieurs langues, sans hiérarchie aucune entre elles.
On précisera bien entendu la langue concernée dans les compétences retenues pour distinguer l’allemand du turc, de l’arabe…

06. Quand et comment utiliser le niveau de maîtrise « dépassé » ?

Les programmes définissent des attendus de fin de cycle et des compétences référencées au socle commun.
Le but est donc de permettre aux élèves de maîtriser ces compétences à la fin du cycle de façon « satisfaisante » et avec le degré d’exigence adapté à leur âge et développement cognitif.  Les outils d’aide à l’évaluation prochainement publiés sur Eduscol seront calibrés sur le niveau 3, à savoir « maîtrise satisfaisante ».
Il convient donc d’utiliser avec beaucoup de parcimonie la mention « dépassée ». Elle doit revêtir un caractère exceptionnel (ex : une élève sait lire à l’entrée au CP, un élève passionné d’histoire est imbattable sur le Moyen-Age, etc.). Elle pourra également être utilisée lorsque les situations d’évaluation interpellent un niveau de transfert élevé (mobilisation d’une compétence dans une situation éloignée du contexte d’apprentissage et particulièrement complexe).

07. Où et comment renseigner les compétences travaillées avec le maître E, le cadre « modalités spécifiques » ne le permettant pas ?

Cette question trouve sa réponse dans le degré d’individualisation qu’on donnera au LSU.
Les compétences travaillées plus spécifiquement avec le maître spécialisé doivent trouver leur place dans les différents sous-domaines de la maîtrise de la langue (français) et des mathématiques.

08. Quelle alternative pour ne pas utiliser « Partiellement atteint » comme moyenne des positionnements ?

La sélection d’un nombre réduit d’items pour chaque sous-domaine, la régularité des évaluations, les nuances apportées dans la partie rédigées doivent permettre de dresser un profil, certes simplifié, mais juste de ce que maîtrise un élève.
Il convient de toujours se souvenir de ce que l’on a envie de transmettre d’essentiel aux familles, en termes de progrès et de réussites, dans tel ou tel domaine.

09. Comment tirer parti d’un outil aussi cadrant que le LSU ? Que lui associer afin de dépasser ces limites ?

Comme écrit plus haut, le LSU est d’abord un outil de communication qui présente forcément des simplifications. Sur le volet pédagogique, il convient de s’en saisir comme un outil d’explicitation des progrès des élèves dans la maîtrise des compétences. De mêmes compétences (attendus de fin de cycle notamment) devront donc figurer dans les LSU de manière pérenne sur plusieurs périodes.
Parallèlement, il convient pour chaque enseignant de se doter d’outils personnels d’observation, de relevés, de recensement de réussites qui exploreront toutes les formes d’évaluation possible (à l’oral, en situation, en groupe…) sans retomber dans les caricatures de l’évaluation écrite systématique à quelques jours de la remise des livrets.

10. Comment faire figurer les compétences propres aux projets d’écoles et de REP ?

Il n’apparaît pas prioritaire de communiquer aux parents le lien entre les progrès de leurs élèves et les priorités pédagogiques inscrites au projet d’école. Cette communication spécifique peut se faire en conseil d’école et relève globalement du pilotage des directrices et directeurs.

11. Pourquoi est-il préférable de retenir une périodicité trimestrielle pour le LSU ?

S’inscrire dans une véritable logique d’évaluation positive nécessite de procéder à des relevés de réussites tout au long de l’année scolaire et de renvoyer ces informations aux familles de la façon la plus régulière et fréquente possible. Plus les périodes de traitement de ces informations seront longues (semestres par exemple), plus le nombre de compétences figurant dans les livrets seront importantes et leur évaluation approximative.
Certaines équipes ont envisagé de retenir une périodicité de 5 livrets par an. C’est une modalité qui répond parfaitement à l’esprit de la réforme sur l’évaluation. Dans une première année de mise en œuvre, elle est néanmoins difficile à appliquer.
La périodicité trimestrielle constitue actuellement le meilleur compromis.
L’école maternelle nous montre la voie dans le domaine de l’évaluation, en appliquant une évaluation au fil de l’année, dans une périodicité permanente et de l’instant.

[ source : http://www.circ-ien-strasbourg6.ac-strasbourg.fr/lsu/faq-pedagogiques/ ]