Une semaine de découverte pendant les vacances d’avril

Dans le cadre de « l’école ouverte » et avec les partenariats financiers de la ville du Creusot et de la CAF, les élèves de CP de l’école Rosa Parks du Creusot, sont partis, durant la première semaine des vacances d’avril, à la découverte du grand Bornand.

Accompagnés du directeur, de deux enseignantes et d’une AESH, les élèves de cette école ont pris la route au tout début des vacances scolaires le lundi 21 avril.

Au programme de la semaine, la découverte de la faune et de la flore bien sûr, mais aussi de la randonnée, de l’escalade, du biathlon (tir laser), une chasse au trésor et même une bataille de boules de neige.

Les petits aventuriers sont rentrés le vendredi 25 avril après avoir, chaque soir, méticuleusement tout consigné dans leur carnet de voyage. La semaine fut riche en expériences pour ces enfants qui, pour la plupart, quittaient le domicile pour la première fois. Ils ont développé des compétences sociales et des valeurs humaines visant à faire d’eux de futurs citoyens respectueux et responsables.

L’équipe de l’école Rosa Parks s’est emparée depuis plusieurs années du dispositif « école ouverte », mais c’était la première fois sous forme de séjour et durant les petites vacances.

Forts de cette expérience, ils emmèneront les CM2 à Jard sur Mer en juillet. Les élèves volontaires seront aussi accueillis à l’école fin août pour un stage de préparation de rentrée.

L’orchestre de Vendenesse-lès-Charolles au Festival des Arts à l’École à Poitiers !

Candidat en 2024, l’orchestre des élèves de CM1-CM2 de l’école de Vendenesse-lès-Charolles a été sélectionné pour participer au tout premier Festival des Arts à l’École (FéDAE).

Du 2 au 4 avril 2025, les élèves se sont rendus au Futuroscope pour vivre une expérience artistique unique, aux côtés de près de 4 000 participants venus de toute la France et de 25 autres orchestres scolaires.

Pendant ces trois jours riches en découvertes, ils ont pu participer à de nombreuses activités :

  • Défilé et cérémonie d’ouverture
  • Rencontres et échanges avec d’autres orchestres
  • Atelier de percussions corporelles
  • Assister à plusieurs spectacles musicaux (artistes, fanfare…)
  • Se produire en concert dans une véritable salle de spectacle
    ✨ Et bien sûr, profiter des attractions du parc !

Un programme varié et enthousiasmant, qui leur a permis de vivre des moments inoubliables, aussi bien sur le plan musical qu’humain.

Cette belle aventure restera gravée dans leurs mémoires et démontre, une nouvelle fois, l’importance et la richesse des projets culturels à l’école.

Retrouvez la  vidéo du passage de l’orchestre de l’école de Vendenesse-lès-Charolles.

Les coopératives scolaires

Tirelire, Économiser, Argent, Porcin

 

Contrairement aux collèges et aux lycées, les écoles ne sont pas des établissements publics dotés d’une autonomie financière.

Lorsque certains projets nécessitent une collecte de fonds, l’école ne peut pas le faire en tant que telle mais à travers une structure support.

La FlècheSeule une coopérative scolaire est habilitée à gérer des fonds privés, percevoir des cotisations ou des participations, recevoir des dons ou des subventions, acquérir et posséder du matériel éducatif, …

La coopérative scolaire est une structure associative dotée d’un budget propre lui permettant de financer des projets éducatifs et des actions de solidarité sans se substituer aux obligations de la commune (entretien et fonctionnement courant).
Cette coopérative doit être légalement constituée et déclarée, tant sur le plan administratif que juridique.

Texte de référence : circulaire du 23 juillet 2008.

2 types d’associations peuvent financer les projets :
  • Les associations affiliées à l’USEP ou l’OCCE .
  • Les associations autonomes, régies par la loi du 1er juillet 1901 et déclarées en Préfecture, dans le cadre d’une convention établie avec l’Inspection académique.
Modèle Convention format Word
Modèle Convention format PDF

Un contrat d’assurance doit obligatoirement être souscrit pour couvrir l’ensemble des activités coopératives (obligatoires et facultatives) et les personnes (enfants et adultes) qui en bénéficient ou les encadrent.

Les mouvements de fonds s’effectuent au moyen d’un compte ouvert au nom de l’association. Un compte au nom d’un enseignant est strictement interdit.

Conformément à la Loi de 1901 sur les associations, les coopératives scolaires autonomes tiennent impérativement une assemblée générale annuelle au cours de laquelle seront présentés le bilan financier et le budget prévisionnel.

Les coopératives scolaires (autonomes ou affiliées) communiquent les comptes-rendus d’activité et les bilans financiers au conseil d’école.

Dans le cadre des programmes et instructions du ministère de l’Éducation nationale, la coopérative scolaire a une mission éducative : apprendre aux élèves à élaborer et à réaliser un projet commun, les éduquer par l’apprentissage de la vie associative et la prise de responsabilités réelles à leur futur rôle de citoyens.

A savoir :

Aucune  participation financière à la coopérative ne peut être exigée : les versements à la coopérative doivent toujours rester volontaires et libres.

Aucun élève ne pourra être écarté d’une activité financée par la coopérative sous prétexte que ses parents n’ont pas participé. 

A consulter : 

Note de service du 2 mai 2018 relative à l’argent à l’école primaire

 

 

Faire la classe dehors

Tous les lundis après-midis, la classe de CP-CE1-CE2 de Bergesserin, reste vide. Les élèves sont à l’école, mais le lundi, c’est classe dehors !

Baskets, casquettes sur la tête, les 17 élèves sont partis pour une marche d’environ une demi-heure afin de rejoindre un endroit de la forêt qu’ils ont aménagé avec leur enseignante, Marion Fraize.

Après un moment de regroupement, place aux mathématiques et à une séance sur l’heure ce jour-là. Les élèves doivent fabriquer une horloge avec le matériel de la forêt. Sur chaque petits cailloux, ils écrivent les chiffres de 1 à 12 avec un morceau de fusain et symbolisent les aiguilles avec deux bâtons de taille différente. Puis, par binômes, ils s’entrainent à reproduire l’heure indiquée sur des étiquettes.

Marion Fraize s’est lancée dans l’école dehors il y a 4 ans, après s’être beaucoup documentée et en se faisant accompagner par un animateur nature du CPIE (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement).

Et elle ne le regrette pas. Les élèves apprennent autrement, développent leur motricité et prennent le temps d’observer ce qui est autour d’eux.  Les séances conduites dans la forêt complètent ce qui est travaillé en classe. « Je travaille par exemple la phonologie avec les CP en leur faisant chercher un objet de la forêt qui comporte le son étudié », explique l’enseignante. Toutes les matières peuvent être travaillées dehors : mathématiques, grammaire, sciences, géographie, expression orale….

L’enseignante sort toutes les semaines, quelque soit la météo, « sauf s’il y a vraiment beaucoup de vent ou une pluie battante », nuance-t-elle.

D’autres écoles du département se sont lancées dans l’aventure. Cette année, une formation « école dehors  » est prévue au plan de formation de plusieurs circonscriptions du département.

Batucada à l’école Anne Frank de Chalon-sur-Saône

6 classes de l’école Anne Frank de Chalon-sur-Saône ont participé à un projet Batucada, en lien avec le conservatoire de Chalon-sur-Saône.

Durant 10 séances, les élèves de la GS au CM2 se sont plongés dans les percussions et la culture brésilienne. Les séances ont été animées par M. Bonnier, intervenant extérieur du conservatoire de  Chalon sur Saône.

Le 25 mars dernier, les élèves ont eu la joie restituer leur travail devant les parents lors du carnaval de l’école. Une belle expérience et un spectacle réussi !

Nouvelle version du Règlement départemental-type

Par arrêté du 21 février 2025, une nouvelle version du Règlement départemental-type de Saône-et-Loire est à présent en vigueur.

 

Il intègre :
* l’adhésion obligatoire des écoles au programme PHARE en matière de sensibilisation et de prévention pour lutter contre le harcèlement scolaire.
A noter :

Les écoles maternelles ne sont, de fait, pas concernées par cette obligation puisqu’elles ne peuvent pas s’enregistrer sur la plateforme nationale d’adhésion au programme PHARE.

Cela ne les empêche en rien de s’inspirer du protocole dans la prévention et la gestion des situations d’intimidation.

* l’interdiction de l’utilisation par les élèves des téléphones portables et autres équipements de communication électronique.
Voir article sur l’interdiction des téléphones portables à l’école et sur l’obligation d’intégrer cette interdiction aux règlements intérieurs des écoles.

Un jeu pour parler du harcèlement à l’école

Lucie Humbert, enseignante contractuelle en poste à l’école Jean Desbois de Saint Marcel dans une classe de CM2, a eu l’idée de construire un jeu sur l’intimidation en s’inspirant du jeu Les Loups-Garous, bien connu des élèves de sa classe. Bien que ce jeu inventé soit très différent dans sa forme en comparaison avec le jeu des Loups-Garous, l’idée initiale d’un jeu de rôle est restée : les élèves peuvent endosser au hasard le rôle d’un intimidateur, d’un élève-moqueur, mais aussi d’un témoin-bienveillant ou d’un témoin-ami, en fonction de la distribution des cartes.

Pas d’intimidation directe entre élèves, les actions des joueurs se font sur des élèves fictifs représentés par des feuilles blanches numérotées. Sur les cartes intimidateur, sont inscrits deux numéros de feuilles qu’il sera possible d’« intimider » avec des taches noires diverses (gribouillis) symbolisant l’intimidation. Les témoins-moqueurs se manifestent par des croix tracées sur les feuilles. Heureusement la présence de témoins-bienveillants ou amis, qui veillent, observent et protègent le cas échéant avec des cœurs dessinés, permet d’identifier les élèves malveillants et de témoigner auprès du maître du jeu.

Lorsqu’un moqueur ou un intimidateur est démasqué, celui-ci reçoit en échange de sa carte malveillante une carte bienveillante, il peut ainsi continuer à jouer, mais du côté ami.

Ce jeu permet de cultiver l’empathie et l’attention aux autres. Au fur et à mesure des parties successives, le comportement des élèves change : les intimidateurs, conscients que leur action n’est pas positive, culpabilisent et se font de plus en plus discrets avec des traces plus petites, moins visibles. Les bienveillants et les amis ont des réactions plus marquées de protection autour des feuilles « intimidées » qui se retrouvent couvertes de cœurs.

Une phase d’échanges avec les élèves a lieu une fois la partie terminée, lorsque tous les intimidateurs ont été démasqués. C’est un temps privilégié où les traces sur les feuilles sont observées et interprétées : les élèves se rendent compte que ces traces restent, métaphore montrant que les violences verbales ou physiques restent en mémoire chez les élèves victimes d’intimidation.

Contacts : lucie.humbert@ac-dijon.fr olivier.genelot@ac-dijon.fr

Vidéo de Lucie Humbert qui explique sa démarche : 

Une séance de jeu dans la classe :

L’école de Saint-Germain-du-Bois participe à la foire locale du Renouveau

Plusieurs classes de l’école de Saint-Germain-du-Bois ont participé à la Foire du Renouveau, organisée le 15 mars à Saint-Germain-du-Bois. Le thème de la Foire portait sur la Biodiversité, abordant ainsi la diversité des végétaux, essentielle aux pollinisateurs et la diversité des pollinisateurs, essentielle à la multiplication des plantes à graines et production des fruits.

Durant cette année scolaire 2024-2025, les classes de CP et CE2 sont engagées dans des projets abordant l’étude de l’abeille et de la biodiversité animale et végétale. En CE2, l’étude de la genèse des fruits, de l’importance des pollinisateurs et de leur diversité a été menée.

Pour la Foire du Renouveau, les classes de CP, CE2, CM2 et ULIS se sont mobilisées pour créer des affiches et animer des ateliers permettant d’échanger sur la vie de l’abeille, la formation des fruits et la préservation des pollinisateurs.

Les élèves du dispositif ULIS ont pu construire des pièges à frelons qui ont été décorés sur le stand, le jour de la Foire. Le volet éco-responsable, a également été travaillé lors de la fabrication de bee wraps grâce aux produits dérivés des abeilles ; ces produits ont suscité l’intérêt des enfants durant leur fabrication et celle des visiteurs de la Foire. Ces wraps remplacent le film plastique que l’on utilise pour couvrir ou emballer nos aliments.

Le jour de la Foire, les enseignants, élèves et parents se sont relayés pour présenter le travail des classes. Les élèves ont pu accompagner les visiteurs dans les ateliers prévus : décoration de pièges à frelon, construction d’hôtels à insectes, jeux pédagogiques autour des fruits et des plantes bénéfiques aux pollinisateurs.

Best Wordpress Popup Plugin